Temu & Co : la Berne fédérale s’active

Des interpellations concernant l’achat de jouets ont été déposées.

Ce fut un choc pour les consommateurs suisses : à la fin de l’année dernière, l’Association suisse des jouets a publié le résultat de tests effectués par un laboratoire indépendant. Les objets testés : 18 jouets achetés sur les applications d’achat Temu et Shein. Résultat : 15 d’entre eux n’oseraient même pas être vendus en Suisse. La qualité est médiocre, voire dangereuse. Et ce qui est vrai pour les jouets l’est aussi pour de nombreux autres biens de consommation.

Jusqu’à présent, nos autorités ont les mains liées, car les boutiques en ligne étrangères ne sont pas soumises à la législation suisse. Mais aujourd’hui, la résistance s’organise au Parlement. Le conseiller national Benjamin Roduit (Le Centre, Valais) a récemment déposé une interpellation sur le sujet : « Que fait le Conseil fédéral contre l’importation de jouets de mauvaise qualité qui mettent en danger la santé des enfants? Il propose à juste titre que le Conseil fédéral oblige les boutiques en ligne étrangères à ne proposer en Suisse que des biens conformes à notre législation.

La conseillère aux Etats Tiana Angelina Moser (Verts libéraux, Zurich) va dans le même sens que Benjamin Roduit. Dans une interpellation, elle déplore elle aussi que la Suisse n’entreprenne rien contre l’importation de produits dangereux : « Cette situation représente non seulement un danger pour les consommateurs, mais désavantage les fabricants et les commerçants suisses qui, parce qu’ils respectent les prescriptions et les normes de sécurité des produits en vigueur chez nous, se voient confrontés à des surcoûts par rapport à leurs concurrents étrangers et doivent donc pratiquer des prix plus élevés”.

L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) semble lui aussi avoir pris conscience de la gravité de la situation. Il veut obliger les boutiques en ligne à supprimer les offres qui ne respectent pas le droit suisse. « Cette disposition doit être intégrée dans le cadre de la révision partielle à venir de la loi sur les denrées alimentaires », informe la porte-parole Sarah Camenisch sur demande. La révision sera mise en consultation cette année.

On peut donc espérer qu’un vent de contestation plus fort soufflera assez rapidement sur les boutiques en ligne chinoises. C’est essentiel: premièrement, il en va de la sécurité des consommateurs, ensuite de l’égalité des chances pour les boutiques en ligne suisses et finalement de l’environnement. Il n’est guère durable de faire venir par avion des tonnes de produits fabriqués à si bas prix qui se cassent et sont jetés en un rien de temps.

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