L’initiative pour la responsabilité environnementale va trop loin
Le 9 février 2025, l’initiative sera soumise au vote.
Le 9 février, l’initiative des Jeunes Vert·e·x·s dite initiative pour la responsabilité environnementale sera soumise au vote. L’initiative demande que la Suisse réduise nettement la consommation des ressources et les émissions de polluants en dix ans. Or, une étude réalisée par la Confédération indique qu’il faudrait réduire les rejets de substances polluantes de 67% pour respecter les exigences de l’initiative.
Quelles seraient les répercussions?
Dans son message, le Conseil fédéral met en garde contre les conséquences de l’initiative. L’initiative menace gravement l’ordre libéral du commerce suisse. Elle concerne les entreprises exportatrices, qui se trouveraient confrontées à des frais de production nettement plus élevés, ceci au détriment de leur compétitivité face à la concurrence étrangère. Le Conseil fédéral s’exprime notamment comme suit:
«Dans la mesure où cela serait judicieux sur le plan strictement écologique, certains facteurs de production, les machines en particulier, devraient être modernisés bien plus rapidement que prévu (soit avant la fin de leur durée d’utilisation habituelle).»
«Les coûts liés à l’importation de biens augmenteraient.»
Les entreprises importatrices seraient également affectées. La flambée des prix provoquée par l’initiative diminuerait le pouvoir d’achat de la population, entraînant une forte baisse de la consommation. Les biens dont la production est gourmande en ressources pourraient par conséquent être interdits ou subir une forte régulation, ce que le Conseil fédéral confirme comme suit dans son message:
«Si l’initiative était acceptée, étant donné qu’une grande partie des atteintes environnementales générées par la consommation ont lieu à l’étranger, il serait nécessaire de réguler davantage le commerce, en particulier l’importation de certaines marchandises particulièrement nuisibles à l’environnement.»
Hausse inévitable des impôts, affaiblissement de la place économique suisse
Les auteurs de l’initiative exigent que l’État compense les conséquences négatives de l’initiative, ce qui entraînerait inévitablement une augmentation substantielle des dépenses fédérales. Par ailleurs, l’exode des entreprises et des personnes aisées fuyant les répercussions de l’initiative engendrerait des pertes fiscales importantes. Il serait alors nécessaire de compenser l’augmentation des dépenses et la diminution des recettes par un alourdissement fiscal à la charge des entreprises et de la classe moyenne. Cela se traduirait par une baisse de compétitivité des entreprises, et par une diminution du pouvoir d’achat de la population. Ces deux facteurs affecteraient fortement le commerce en Suisse. Le Conseil fédéral évoque clairement cette situation dans son message:
«Selon la mise en œuvre au niveau de la loi, il faudrait augmenter l’utilisation des ressources fiscales, ce qui ferait diminuer l’attrait fiscal de la Suisse par rapport à d’autres pays.»
Les PME particulièrement touchées
«Les produits et les prestations préalables destinés au marché suisse seraient soumis à des exigences de production plus strictes que ceux destinés au marché étranger.»
Bien souvent, les PME ne disposent pas des ressources nécessaires pour produire de manière différenciée tout en restant compétitives. L’existence de nombreuses PME qui approvisionnent à la fois le marché suisse et les marchés étrangers se voit menacée par l’initiative.
Assurer la durabilité sans exigences utopiques
Ces dernières années et décennies, la Suisse a prouvé que le développement durable pouvait se faire sans mesures utopiques. Les entreprises commerciales ont largement contribué à cette évolution positive. Un cadre légal adapté à notre époque et des progrès constants grâce à l’innovation protègent l’environnement tout en cimentant un marché fort. Poursuivons sur cette voie concluante. Les initiatives radicales mettent en péril le marché, la place économique et, par conséquent, la prospérité de la population. C’est pourquoi nous recommandons de voter NON le 9 février.
Alliance «Non à l’initiative irresponsable»
Formation Spécialiste du E-Commerce avec brevet fédéral
Vous êtes à la recherche d’une formation continue dans le domaine du e-commerce ? Désormais, le brevet fédéral de spécialiste en e-commerce est également proposé en français. Cette formation continue vous permet d’augmenter vos chances de carrière et de vous positionner dans un secteur économique en pleine croissance.
À qui s’adresse ce brevet fédéral ?
Le brevet fédéral de spécialiste en e-commerce s’adresse en particulier aux personnes qui travaillent dans le domaine du e-commerce qui souhaitent apprendre de nouvelles choses, garder une vue d’ensemble du commerce électronique et contribuer à façonner le commerce du futur. La formation continue est particulièrement adaptée aux personnes qui ont suivi un apprentissage professionnel avec certificat fédéral de capacité (CFC) dans des domaines proches (commerce de détail, médiamatique, informatique, etc.). Mais ce brevet fédéral est également ouvert aux personnes intéressées qui ont terminé un apprentissage dans une autre branche.
Pour être admis à l’examen professionnel fédéral, il faut, outre le CFC, avoir au moins deux ou trois ans d’expérience professionnelle dans le e-commerce et avoir réussi les examens modulaires ainsi qu’avoir rédigé un rapport d’expérience.
Quel est le contenu de cette formation ?
En sept modules, vous acquérez un large éventail de connaissances indispensables pour la réussite de vos projets de commerce électronique :
- Module 1 : Création et développement d’une plateforme numérique
- Module 2 : Optimisation de la présentation numérique des produits
- Module 3 : Numérisation des processus de vente
- Module 4 : Réalisation d’activités marketing
- Module 5 : Interaction avec des interfaces
- Module 6 : Gestion de projets et d’équipes de projets
- Module 7 : Travail en réseau et intervention sur le marché numérique
Un examen est passé après chaque module. Pendant la formation continue, les candidats doivent rédiger un rapport du développement de leurs propres expériences. L’examen fédéral se compose en trois parties :
- Entretien professionnel sur le rapport du développement
- Travail d’analyse avec présentation
- Mini-Cases / Incidents critiques
Centres de formation
en français:
- Ecole FfD : Début des cours : janvier ou mai 2025
Une formation E-Commerce compacte, et en cours d’emploi, fortement axée sur la pratique, proposant une structure modulaire flexible, ainsi qu’un contenu passionnant et captivant.
en allemand:
- eFachausweis: Start 07.07.2025, online
- Feusi Bildungszentrum: Start 02.2025, Bern
- FfD – Fachschule für Detailhandel: Start: 22.10.2024 / 14.01.2025 / 05.05.2025, Zürich und online
- SIU – Schweizerisches Institut für Unternehmerschulung: Start:17.01.2025 / 21.01.2025, Zürich und online
Bon à savoir :
Après l’examen professionnel, la Confédération finance les étudiants qui ont payé eux-mêmes la formation continue à hauteur de 50% (jusqu’à un maximum de CHF 9’500) de tous les frais de formation continue préparatoire.
Saisissez l’opportunité de faire passer votre carrière au niveau supérieur ! Inscrivez-vous dès maintenant à un cours et devenez un professionnel de l’e-commerce.
Spécialistes du e-commerce avec brevet fédéral
Réussite pour les premiers candidats aux examens finaux
Après un an et demi, soit environ 400 heures de cours de préparation, sept examens de modules et la rédaction d’un rapport de développement complet, le moment était venu, le 27 août dernier : les 16 premiers candidats se sont présentés aux examens finaux du brevet fédéral de spécialiste en e-commerce. Au cours de trois sessions orales d’une demi-heure, les 5 candidates et 11 candidats ont été mis à l’épreuve par 16 experts. Lors de la première partie de l’examen oral, intitulée « Entretien professionnel », les experts ont interrogé de manière approfondie les candidats sur leurs rapports de développement. Dans la deuxième partie, les futurs spécialistes en commerce électronique ont dû traiter et résoudre deux situations critiques et deux mini-cas sans préparation en l’espace de 30 minutes. Pour finir, ils ont eu 45 minutes pour examiner et analyser une boutique en ligne donnée individuellement et préparer une présentation de 10 minutes. Après la présentation, l’équipe d’experts les ont une nouvelle fois mis sur le grill et les ont interrogés sur leur analyse.
Nous constatons que les participants étaient parfaitement préparés à l’examen par les instituts de préparation FfD (école spécialisée dans le commerce de détail vente & e-commerce) et eFachausweis. Le 26 septembre 2024, nous avons eu le plaisir de remettre le brevet ou la feuille de notes à tous les candidats qui s’étaient présentés. Lors d’une cérémonie organisée chez Google à Zurich, les candidats ont reçu leur diplôme en présence d’une cinquantaine de personnes, experts et proches des diplômés:
Patrick Kessler, président de la CAQ, adresse ces mots aux nouveaux diplômés : « Nous vous félicitons chaleureusement, vous êtes des pionniers de la nouvelle formation continue. Vous êtes dès à présent spécialistes en e-commerce avec un brevet fédéral. Vos employeurs peuvent eux aussi être fiers de leurs collaborateurs engagés et compétents, surtout en ces temps de pénurie de personnel qualifié – vous avez fait une excellente impression lors des examens”.
À qui s’adresse ce brevet?
Le brevet fédéral de spécialiste en e-commerce s’adresse en particulier aux personnes actives dans l’environnement du commerce numérique; aux personnes curieuses de nouveauté, souhaitant façonner le commerce du futur et garder une vue d’ensemble de l’environnement complexe du e-commerce. La formation est particulièrement adaptée aux personnes ayant suivi un apprentissage professionnel avec certificat fédéral de capacité (CFC) dans des domaines apparentés (commerce de détail, employé de commerce, médiamatique, informatique, etc.). Mais elle est également ouverte à toute personne intéressée titulaire d’un diplôme de fin d’apprentissage dans d’autres secteurs.
L’admission à l’examen professionnel fédéral requiert, outre le CFC, au minimum deux ou trois ans d’expérience professionnelle dans l’e-commerce ainsi que la réussite des examens de modules et de la rédaction du rapport d’expérience avec une documentation pratique.
L’admission à l’examen professionnel fédéral requiert, outre le CFC, au minimum deux ou trois ans d’expérience professionnelle dans l’e-commerce ainsi que la réussite des examens de modules et de la rédaction du rapport d’expérience avec une documentation pratique.
À quoi s’attendre?
Les étudiants suivent sept modules, répartis sur 300 à 400 heures de cours et passent un examen par module. Pendant la formation continue, ils doivent en outre élaborer une documentation pratique dans les différents modules. Un rapport de développement doit être rédigé sur cette base et est évalué par les experts. La partie orale de l’examen se compose des trois épreuves décrites ci-dessus.
Instituts chargés de la formation
La formation est proposée par les instituts de formation suivants : eFachausweis (en allemand), Centre de formation Feusi (en allemand), FfD – Fachschule für Detailhandel (en allemand), SIU – Institut suisse pour la formation des cadres d’entreprise. Ils sont libres et responsables de l’organisation de la formation dans le respect des conditions-cadres fixées par l’organe responsable. L’offre varie d’une école à l’autre et répond à différents besoins, tels que la durée de la formation, le rythme et la forme d’apprentissage (numérique, hybride ou sur place) et la taille des classes. « Cela vaut la peine de prendre contact avec les différents instituts pour s’informer sur l’offre et de choisir ensuite l’école qui convient le mieux », explique Patrick Kessler.
Bon de savoir : après l’examen professionnel, la Confédération finance 50% de l’ensemble des frais de cours préparatoire à concurrence de CHF 9’500, s’ils ont été payés par les candidats eux-mêmes.
Les personnes intéressées trouveront de plus amples informations sur le contenu de la formation, les conditions d’admission et les examens ainsi que des articles de blog rédigés par des étudiants actuels sur le site de l’association responsable : www.e-com.swiss (en allemand).
Voix de clôture
« Cette formation continue m’a fourni des connaissances pratiques et précieuses, me permettant de progresser de manière significative dans mon développement professionnel. » Pascal Frei, VeloPlus
« Cette formation et mon nouveau travail dans le domaine du e-commerce se sont parfaitement complétés, me permettant d’appliquer immédiatement les connaissances acquises à mon travail quotidien. » Nicole Mahler, Famille Wiesner Gastronomie
« Les contenus axés sur la pratique m’ont énormément fait progresser, tant sur le plan professionnel que personnel, et je suis convaincu que cette formation est un atout précieux pour l’avenir de la Suisse ». Ertan Karahan, Aquilana Assurances
« Par rapport à il y a deux ans, je suis aujourd’hui à un tout autre niveau et je me sens parfaitement préparé à relever les futurs défis du monde numérique ». Maximilian Schulze, Swiss-Qube
« La formation de spécialiste en e-commerce m’a non seulement apporté des compétences techniques précieuses, mais a également renforcé ma compréhension des modèles commerciaux numériques et des exigences du marché ». Marco Noto, Rudolf Geiser SA
Diplômes d’examen 2024
La branche commerce ainsi que les examens professionnels supérieurs des spécialistes du commerce extérieur dressent le bilan des examens passés.
Bien que les préparatifs pour les examens de 2025 aient déjà commencé, nous souhaitons revenir sur les procédures de qualification de cette année :
Les examens finaux écrits et oraux des CFC dans la branche commerce ont eu lieu en mai et juin 2024. 321 (274 d, 47 f) apprentis ont été examinés par 166 (145 d, 21 f) expertes et experts. La branche a formé six nouveaux expert-e-s pour les examens. Ils ont participé pour la première fois comme expert-e-s. Les notes moyennes de tous les candidats étaient de 5,02 pour les examens finaux oraux et de 4,18 pour les examens finaux écrits.
EN SAVOIR PLUS
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Dans les examens professionnels supérieurs, on a les résultats suivants : 40 expertes et experts exactement ont été mobilisés pour les examens oraux et écrits de 20 chefs en commerce extérieur avant les vacances d’été. Les travaux de diplôme de ces candidats ont été présentés et notés en août. Pour les examens professionnels des spécialistes en commerce extérieur, le secrétariat d’examen a fait passer l’examen à 112 candidates et candidats par 67 spécialistes de la branche. Le taux de réussite a été de 62%.
Ces chiffres austères cachent l’énorme travail que représentent tous ces examens. Pour examiner un candidat de manière équitable et exigeante, les experts consacrent plusieurs heures de leur temps, le plus souvent de leur temps libre, à la préparation. Les secrétariats d’examen s’efforcent de soutenir au mieux cet énorme effort du personnel de milice, afin que sa grande motivation perdure. A tous les niveaux, on travaille avec beaucoup de passion et de conviction. Tous les participants ont eux-mêmes déjà été candidats aux examens et veulent maintenant contribuer, par leur engagement en faveur des jeunes, à ce que le bon système de formation professionnelle en Suisse puisse continuer à satisfaire à ses exigences élevées.
Résumé du président
Christoph Schaffner est président de l’ASFP depuis 100 jours et en tire un premier bilan.
Il y a exactement 100 jours, j’ai été élu président de l’Association suisse des fournisseurs de plateformes de travail (ASFP). J’ai appris depuis à connaître encore un peu mieux l’association et ses nombreux membres et ainsi passé de nombreux excellents moments.
En tant que président de l’ASFP, je souhaite d’une part poursuivre le bon travail de mes prédécesseurs et défendre les intérêts de notre association et de ses membres. D’autre part, il me tient à cœur de faire connaître la diversité et la joie de notre travail quotidien et de susciter ainsi l’enthousiasme pour le travail dans la branche des plateformes de travail auprès des groupes professionnels ne connaissant pas la branche.
Afin de mieux faire connaître notre branche, nous sommes déjà en plein travail de préparation de la European Rental Week, qui se déroulera cette année du 14 au 20 octobre. Avec un court-métrage, des informations dans les médias de la branche et sur les réseaux sociaux, nous voulons montrer pourquoi il vaut la peine de miser sur les plateformes de travail, également pour son développement de carrière. Avec l’action « Coffee in the air », nous voulons également enthousiasmer Monsieur et Madame tout le monde pour les plateformes élévatrices: nous installons des nacelles dans des lieux fréquentés et invitons les passants à prendre un café dans les airs. L’European Rental Week nous offre une formidable plateforme pour présenter la force d’innovation et l’importance de notre branche à un large public. C’est un événement décentralisé inspirant qui nous aide à accroître notre visibilité et à renforcer encore l’attractivité de notre secteur.
Le secteur des plateformes de travail offre un large éventail de possibilités de carrière. Du mécanicien au cadre en passant par l’agent de planification, chacun y trouve un travail passionnant. L’avancée de la technologie et de la numérisation ouvre en outre constamment de nouvelles perspectives. Les nacelles modernes sont aujourd’hui des machines high-tech qui allient précision et sécurité maximales. Pour information: toutes les plateformes de travail en Suisse atteignent ensemble une hauteur d’environ 85 km ! Cela nous placerait dix fois plus haut que l’Everest. Donc, si vous aimez travailler avec des gens, développer des solutions innovantes et viser haut pour vos clients, vous trouverez ici votre environnement de travail idéal.
Un autre aspect qui rend notre secteur si attractif est le thème de la sécurité. Les plateformes de travail jouent un rôle crucial pour rendre les travaux en hauteur plus sûrs et plus efficaces. Cette responsabilité exige le plus grand professionnalisme et le plus grand engagement – et c’est précisément ce qui rend notre travail si épanouissant.
Notre secteur pose également de nouveaux jalons en matière de durabilité et de respect de l’environnement. Les plateformes de travail modernes sont efficaces sur le plan énergétique et respectueuses de l’environnement. Alors que d’autres secteurs commencent à parler d’électrification de leur branche, nous avons aujourd’hui déjà converti 80% de notre flotte en machines électriques. En outre, nombre de nos membres utilisent déjà des véhicules électriques dans le cadre de la vente comme de la livraison. Nous apportons donc notre contribution à la réduction des émissions et à la préservation des ressources. Pour les jeunes qui cherchent un emploi avec des perspectives d’avenir et une conscience écologique, le secteur des nacelles élévatrices offre des possibilités passionnantes.
J’aimerais donc encourager tous les membres de l’ASFP à faire connaître encore davantage les aspects positifs de notre branche. Montrons ensemble que nous ne jouons pas seulement un rôle indispensable dans l’économie moderne, mais que nous offrons aussi des emplois attrayants et sûrs pour l’avenir. Nous avons le potentiel pour attirer les meilleurs talents et continuer à faire progresser notre secteur.
Christoph Schaffner
Christoph Schaffner est président L’Association suisse des fournisseurs de plateformes de travail (ASFP) et directeur des machines et équipements de location en Suisse chez Avesco Rent AG.
La branche commerce recherche de nouveaux experts
Appel aux professionnels – devenez expert dès maintentant !
Pendant les examens oraux de la branche Commerce, les apprentis montrent leur aptitude et leurs compétences acquises en entreprise. Voici un aperçu des principaux points clés pour les experts :
- Équipe de deux experts par apprenti
- Jeu de rôle
- Entretien professionnel
Chaque examen est réalisé par deux experts. Ils commencent par un jeu de rôle. Celui-ci dure 15 minutes et se base sur les situations d’entretien tirées des dossiers de formation que les apprentis ont élaborés pendant leur formation. Après une pause de cinq minutes, on passe à l’entretien professionnel qui dure également 15 minutes. Il se base sur l’unité de formation 2 que les apprentis ont rédigée dans un service sur un processus de travail spécifique.
Vous trouvez cela intéressant Alors voilà ce que la branche du commerce attend de ses futurs experts :
- Expérience confirmée dans une entreprise commerciale
- Plaisir à former des apprentis
- Créativité dans l’élaboration des examens
- Discrétion et respect du secret professionnel
La branche commerce vous remercie de votre prise de contact sous : info@branche-handel.ch
Centre de recherches conjoncturelles de l’EPF de Zurich
Résultats sectoriels
L’enquête conjoncturelle de juillet 2024 présente un tableau contrasté pour le commerce de détail et le commerce de gros. Dans les deux secteurs, les deux tiers des entreprises interrogées jugent la situation actuelle seulement satisfaisante ou défavorable. En ce qui concerne l’évolution pour les trois prochains mois, tant le commerce de gros que le commerce de détail sont confiants. Une augmentation parfois significative de la demande est attendue. Cependant, les entreprises interrogées prévoient de plus en plus de réduire leurs effectifs.
Commerce de détail dans son ensemble:
15 % des entreprises interrogées jugent leur situation commerciale bonne, tandis que 19 % voient encore un potentiel d’amélioration. Les deux tiers restants estiment la situation comme « satisfaisante ». Il est intéressant de constater que les grandes entreprises évaluent la situation plus négativement que les PME. Le chiffre d’affaires a diminué au cours des trois derniers mois dans toutes les catégories de taille, et la fréquentation des clients n’a pas atteint le niveau désaisonnalisé du mois précédent. Cela a eu un impact négatif sur la situation des bénéfices. Les stocks continuent d’augmenter légèrement et sont jugés trop élevés. Pour les trois prochains mois, une augmentation significative du chiffre d’affaires est attendue, 78 % des détaillants souhaitant maintenir leurs prix stables.
Alimentation et non-alimentaire:
Dans le domaine de l’alimentation, les attentes de chiffre d’affaires restent stables. Les grands distributeurs dans le secteur NOGA 471 notamment se montrent optimistes pour l’avenir. Il existe de légères incertitudes dans le secteur NOGA 472 (aliments, boissons et tabac). Dans le segment non-alimentaire, le commerce de détail dans les équipements électroniques et les articles de sport se montre confiant et s’attend à des augmentations de chiffre d’affaires. Le secteur des appareils ménagers et des textiles prévoit une légère baisse.
Résumé:
Malgré les défis actuels, le commerce de détail reste optimiste pour l’avenir. Les grandes entreprises, en particulier, s’attendent à des évolutions positives dans les mois à venir, tandis que la situation des bénéfices reste globalement stable.
Télécharger : Résultats de la recherche sur le commerce de détail
Commerce de gros dans son ensemble:
L’enquête conjoncturelle de la KOF de juillet 2024 montre que la situation commerciale dans le commerce de gros est considérée comme plutôt défavorable. 19 % des entreprises jugent la situation bonne, tandis que 55 % la jugent satisfaisante et 26 % insatisfaisante. La baisse de la demande s’est ralentie. Bien que les stocks aient diminué, ils sont jugés trop élevés. Les effectifs ont également été réduits. Cependant, le « manque de personnel » a été mentionné comme l’un des obstacles les plus fréquents à la compétitivité. Les grossistes sont confiants quant à l’évolution des trois prochains mois. Une amélioration de la situation commerciale et une hausse des prix sont attendues.
Résultats sectoriels:
Dans le domaine des intermédiaires du commerce, les attentes en matière de demande augmentent. Les matières premières agricoles, les produits alimentaires et de consommation affichent des perspectives tout juste positives. Dans le secteur des produits alimentaires et de consommation, l’indicateur de la situation commerciale a nettement baissé. Les biens durables et de consommation, ainsi que l’informatique et les machines, enregistrent une situation commerciale stable avec des perspectives favorables. Dans le secteur du commerce de gros spécialisé, la situation commerciale s’est détériorée. La situation des bénéfices n’a pas pu être améliorée.
Résumé:
Le commerce de gros reste confiant pour l’avenir. Malgré les défis actuels, une reprise est attendue dans les six prochains mois. Néanmoins, les entreprises interrogées prévoient de réduire davantage leurs effectifs.
Télécharger : Résultats de la recherche sur le commerce de gros
La réforme de la LPP
La réforme de la LPP sera soumise au vote à l’automne 2024.
La réforme de la LPP, qui sera soumise au vote en automne 2024, contribue à la mise en place d’une prévoyance professionnelle moderne et donc à l’instauration de conditions de travail attrayantes. Commerce Suisse mène une campagne active en faveur de la réforme. En tant qu’association sectorielle comptant 4000 membres et plus de 700 000 collaborateurs, nous nous devons également de défendre activement ces intérêts du commerce.
La réforme de la LPP est un compromis du Parlement, adopté en mars 2023 et soutenu par le Conseil fédéral. Les syndicats ont lancé le référendum. Alors même que la réforme de la LPP comblera des lacunes qui posent problème depuis bien longtemps pour les travailleurs à temps partiel et adaptera les promesses de rentes à l’espérance de vie actuelle.
Supprimer les injustices, combler les lacunes au niveau des rentes, renforcer la situation de la génération des plus de 50 ans. La réforme en bref :
À l’heure actuelle, les rentes promises dans le régime obligatoire LPP sont trop élevées et doivent être financées en partie de manière transversale, par exemple par les revenus du capital des comptes LPP des personnes actives. Cette injustice est corrigée par l’ajustement du taux de conversion minimal. La réforme de la LPP garantit ainsi le financement du deuxième pilier de notre système de retraite à trois piliers. Ce changement n’a aucune conséquence négative pour 85 % des personnes actives, car elles sont assurées dans le régime surobligatoire. Les rentes existantes ne seront pas non plus affectées.
Un autre aspect important de la réforme de la LPP est l’amélioration de la couverture pour les travailleurs à bas revenus, en particulier les travailleurs à temps partiel et les personnes qui cumulent plusieurs emplois. Dans le cadre de la LPP actuelle, ces revenus ne sont pas assurés ou sont mal assurés. Grâce à l’abaissement du seuil d’entrée et à la modification de la déduction de coordination, les personnes à bas revenus pourront elles aussi épargner pour une rente LPP à l’avenir. Il a été démontré que celle-ci réduit fortement le risque de pauvreté des personnes âgées.
Les salariés de plus de 50 ans reçoivent un supplément de rente en compensation de la baisse du taux de conversion. En effet, les personnes appartenant à cette génération de transition n’ont plus guère la possibilité d’épargner davantage de capital au cours des années qu’il leur reste entre la diminution du taux de conversion et le départ à la retraite. Grâce au lissage des cotisations LPP, les travailleurs de plus de 50 ans voient leur situation encore renforcée sur le marché de l’emploi.
Nous œuvrons pour le commerce
Commerce Suisse a décidé de s’engager en faveur de la réforme de la LPP en lançant sa propre campagne. Il est essentiel pour nos branches que le système éprouvé des trois piliers de la prévoyance vieillesse reste stable et soit paré pour l’avenir.
Temu & Co : la Berne fédérale s’active
Des interpellations concernant l’achat de jouets ont été déposées.
Ce fut un choc pour les consommateurs suisses : à la fin de l’année dernière, l’Association suisse des jouets a publié le résultat de tests effectués par un laboratoire indépendant. Les objets testés : 18 jouets achetés sur les applications d’achat Temu et Shein. Résultat : 15 d’entre eux n’oseraient même pas être vendus en Suisse. La qualité est médiocre, voire dangereuse. Et ce qui est vrai pour les jouets l’est aussi pour de nombreux autres biens de consommation.
Jusqu’à présent, nos autorités ont les mains liées, car les boutiques en ligne étrangères ne sont pas soumises à la législation suisse. Mais aujourd’hui, la résistance s’organise au Parlement. Le conseiller national Benjamin Roduit (Le Centre, Valais) a récemment déposé une interpellation sur le sujet : « Que fait le Conseil fédéral contre l’importation de jouets de mauvaise qualité qui mettent en danger la santé des enfants? Il propose à juste titre que le Conseil fédéral oblige les boutiques en ligne étrangères à ne proposer en Suisse que des biens conformes à notre législation.
La conseillère aux Etats Tiana Angelina Moser (Verts libéraux, Zurich) va dans le même sens que Benjamin Roduit. Dans une interpellation, elle déplore elle aussi que la Suisse n’entreprenne rien contre l’importation de produits dangereux : « Cette situation représente non seulement un danger pour les consommateurs, mais désavantage les fabricants et les commerçants suisses qui, parce qu’ils respectent les prescriptions et les normes de sécurité des produits en vigueur chez nous, se voient confrontés à des surcoûts par rapport à leurs concurrents étrangers et doivent donc pratiquer des prix plus élevés”.
L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) semble lui aussi avoir pris conscience de la gravité de la situation. Il veut obliger les boutiques en ligne à supprimer les offres qui ne respectent pas le droit suisse. « Cette disposition doit être intégrée dans le cadre de la révision partielle à venir de la loi sur les denrées alimentaires », informe la porte-parole Sarah Camenisch sur demande. La révision sera mise en consultation cette année.
On peut donc espérer qu’un vent de contestation plus fort soufflera assez rapidement sur les boutiques en ligne chinoises. C’est essentiel: premièrement, il en va de la sécurité des consommateurs, ensuite de l’égalité des chances pour les boutiques en ligne suisses et finalement de l’environnement. Il n’est guère durable de faire venir par avion des tonnes de produits fabriqués à si bas prix qui se cassent et sont jetés en un rien de temps.
Rétrospective & Évaluations
Les branches commerciales résument & présentent leurs estimations.
Du secteur de l’acier et de l’acier inoxydable aux négociants en matériaux de construction en passant par le commerce du bois, tous recensent une année 2023 difficile. L’année dernière, les baisses massives de chiffre d’affaires ainsi que le manque de commandes ont fortement mis en péril certaines entreprises. Ces branches font également des prévisions timides pour l’année en cours car elles s’attendent à une concurrence accrue.
L’industrie de l’outillage et des machines a également connu un ralentissement sur le marché. Le franc fort a eu une influence décisive sur l’année. Ce secteur envisage l’année en cours avec optimisme.
Les transformateurs de denrées alimentaires, ainsi que les secteurs du lait et du vin, ont eu du mal à couvrir leurs frais l’année dernière. L’augmentation des coûts de production, les restrictions de capacité dans la transformation et la baisse de la demande leur posent des problèmes. La pression des grossistes et l’augmentation indéniable du nombre d’achats à l’étranger viennent encore compliquer la situation.
Dans le commerce de détail, les frais de personnel, d’énergie et de transport sont un défi important. Le commerce textile a également connu de grandes difficultés dans les grands magasins l’année dernière. Les coûts élevés des transports outre-mer touchent non seulement le commerce de détail, mais aussi la branche des jouets. Ce secteur est de plus en plus confronté à la concurrence asiatique, ce qui incite désormais la Berne fédérale à agir. La branche du tabac est elle aussi confrontée à la concurrence des produits asiatiques et des produits allemands bon marché.
Le secteur de la moto bénéficie des périodes de beau temps plus longues, mais cette tendance est contrecarrée par les autorités municipales qui imposent des règles de plus en plus rigides sur les routes.
Les secteurs des appareils photo, du cuir et de l’informatique ont connu des années positives. Le secteur des appareils photo a profité des nouvelles technologies et est optimiste pour 2024, surtout dans le secteur B2B. L’optimisme au niveau du secteur B2B vaut également pour le secteur IT.
Grâce aux taux de change, le secteur du cuir a pu dresser un bilan positif pour 2023.
Tous les secteurs sont optimistes et pensent que 2024 sera plus stable.